samedi, décembre 29, 2007

jeudi, décembre 06, 2007

Pour agrandir , cliquer sur l' affiche

à l' occassion de la fête de l' Aïd el Adha , l' Association l' Ouverture et ses partenaires , Big Burger, France Voyage , Mémorient, Carnot Voyage,librairie el Qalam,la Maison LarabaAïdkom Moubarak

mardi, octobre 16, 2007



Bonne fête à tous et à toutes

mercredi, juin 27, 2007

16 équipes se sont retrouvées , dans une trés bonne ambiance .






lundi, juin 25, 2007


Avec la participation des freres de l' Ouverture , veuillez contactez rapidement pour les inscription aux numéros sur l' affiche.

lundi, mai 21, 2007

la sortie de fin d' année pour nos écoliers de l' école d' arabe mais aussi ouvert à tout le monde.

dimanche, mai 20, 2007


le tournoi annuel revient cette année, un peu plutôt que d' habitude. Nous avons reservé pour cette journée les deux terrains synthétiques f1 et f2. Bonne Préparation!




vendredi, mai 18, 2007




Farouk EL HAOUZI
(2/6)Journée thématique sur l' enfant au coeur de nos priorités,


1ère table ronde, 2eme sujet:
L' éveil spirituel de l’enfant

Ce thème pose trois questions :
Le sens de la spiritualité, la transmission de la spiritualité, les moyens qui aident à l’éveil spirituel de l’enfant.

La spiritualité

La spiritualité fait référence aux terme coranique de « foi » « imane » qui de manière propre signifie le travail du cœur (de l’être profond) qui accompagne les gestes. On touche à la spiritualité de manière effective lorsqu’on se pose des questions sur les œuvres de son cœur : l’intention, la sincérité, la piété, l’amour de Dieu et de son Messager, la volonté, la patience, la clémence, la crainte de Dieu. Ou encore ses maladies comme l’orgueil, l’ostentation, …etc. Tous ces caractères qui relèvent du cœur, et donc du domaine de la spiritualité, sont d’une grande importance. Dieu Exalté s’intéresse en priorité à l’état de nos cœurs le jour dernier. Dans le Coran il est signalé par des paroles du prophète Abraham que nul salut ne peut être attribué à celui qui n’arrive pas avec un cœur sain. C'est-à-dire sain des différentes maladies. Si le cœur est illuminé par les vertus alors cela lui permet de grimper les échelons pour obtenir les plus hauts degrés.

D’autre définition de la foi sont données dans d’autres hadiths. Selon Boukhari le Prophète dit « la foi est constituée de soixante-dix et quelques affluents, le plus haut est l’attestation de foi ‘il n’y a de divinité que Dieu’, le plus proche est d’écarter les choses qui gênent du chemin, et la pudeur est un affluent de la foi ». Les affluents, répertoriés par des Savants tel que Bayhaqy, sont des actes de foi tangibles et palpable qui permettent d’associer la foi à des actes qui en témoignent. Ainsi la foi n’est pas une contemplation philosophique mais une vérité qui se loge dans le cœur et qui jailli avec les actes.

La spiritualité musulmane a pour objectif de préparer l’individu à rencontrer son Seigneur et l’aider à faire les actes (sens et cœur) qui favorisent son devenir auprès de Dieu et sa proximité à Lui. Son objectif n’est pas terrestre bien que Dieu ait promis à ceux qui recherchent Sa Face une vie digne ici-bas et dans la vie dernière. Terrestre dans le sens où elle serait un moyen de dégager le stress quotidien, d’augmenter la productivité pour les entreprises, ou encore pour vivre une meilleure vie future, toujours sur terre, pour ceux qui croient à la réincarnation, ou même pour vivre des états d’extases de grandes amplitudes.

Transmission de la spiritualité

L’importance de la spiritualité et des vertus du cœur, pose la question de la transmission de ces vertus. Si aujourd’hui on mes à disposition beaucoup de moyens pour développer l’intellect et le gestuel des enfants et des adultes, le coté spirituel reste au contraire méconnu et de ce faite mal entretenu et peu développé. Mis à part les connaissances intellectuelles et gestuelles qui concernent l’islam, le fossé reste importante entre savoir et réalité. Connaître ce qu’est la patience et être patient, connaître Dieu et être un vrai serviteur, voici comment le défi de la spiritualité se présente.

Outre, il nous est enseigné dans les témoignages des compagnons que Ibn Omar affirmait : « Nous avons eu la foi avant le Coran ». C'est-à-dire que si le Coran a été révélé pendant 24 ans, les compagnons eux avaient la foi depuis qu’ils ont décidé de suivre le Prophète de Dieu. Comment ont-ils pu avoir cette foi alors que la science que Dieu allait révélé ne leur était pas encore parvenue ? La réponse nous intéresse et elle réside en la qualité même qui distingue cette première génération « la compagnie » du Messager de Dieu. Le Prophète nous conseil de ce faite de choisir nos compagnons avec le plus grand soin en disant : « Chacun(e) de vous a la même intensité de foi que son ami(e) le(a) plus intime, choisissez donc vos ami(e)s avec soin » (Hadith rapporté entre autre par Ahmed) Dans un autre hadith le compagnon Abdullah Ibn Rawâhah dit à l’un de ses amis « Vient qu’on vive notre fois pendant une heure » il se réunissait alors avec ses amis, invoquaient Dieu et se souvenaient de Ses bienfaits sur eux. Signalé au Prophète de Dieu, celui-ci répond : « Ibn Rawâha aime les assemblées par quoi Dieu Exalté se vante devant Ses anges. »

La compagnie des hommes pieux par l’amour et le respect représente un lien qui permet aux cœurs de s’abreuver l’un de l’autre. C’est ainsi que se transmettent la spiritualité et les vertus du cœur. « O vous qui avez la foi, Observer les limites de Dieu et soyez avec les véridiques » dit Dieu dans le Coran. « Maintien toi avec ceux qui invoquent Dieu le matin et le soir recherchant Sa Face ». L’exemple du prophète Moïse avec l’homme pieux cité dans sourate la Caverne (al Kahf) est un exemple éloquent. Moïse puisse Dieu le saluer n’est pas revenu avec une science particulière si ce n’est plus de certitude et d’humilité à l’égard de Dieu. Une science de cœur qu’il a retrouvé auprès du Khidr humble serviteur qui n’appartient pas au grade de la prophétie.

La bonne compagnie se concrétise par une fréquentation qui se fait dans le cadre d’un projet de changement individuel et collectif à l’exemple du Prophète et des compagnons. Ils poursuivaient deux objectifs, une relation privilégiée avec Dieu qui se conçoit au milieu du terrain au service de l’autre. Dieu est la destination, le chemin c’est l’autre, les moyens premiers sont la bonne compagnie et la souvenance de Dieu.

Moyens

Lorsque le modèle est là, à savoir les parents qui ont fait un travail sur eux et qui sont plus à même de transmettre ce qu’ils sont, l’enseignement se fait de manière naturelle et simple. La difficulté apparaît lorsqu’on essai de faire passer la spiritualité par des canaux inadaptés à savoir les voies de l’intellect. Les exemples cités dans le Coran et la tradition du Prophète rendent compte de cette simplicité.

D’abord, dans sourate Loqmâne où cet homme pieux exhorte son fils, on remarque la simplicité des propos et la globalité des thèmes abordés.
D’abord l’Unicité de Dieu est évoqué. Le polythéisme est décrit comme un injustice envers Dieu, un langage accessible à l’enfant qui par sa perception du cœur sait ce qu’est l’injustice.
En suite l’omniprésence de Dieu est introduite de manière simple : Dieu est capable de ramener l’équivalent d’une toute petite graine bien qu’elle soit cachée à l’intérieur d’un rocher, dans le ciel ou dans la terre. Il est en effet Tout Sachant et Connaisseur.
Les grandes lignes du projet de sa vie : La prière qui est une présence à Dieu, et une implication dans la société pour prévaloir les valeurs de bonté, de l’effort pour une société meilleure, de patience et d’endurance.
Le bon comportement envers son prochain qui est une éthique qui permet un bon vivre ensemble et une bonne récompense auprès de Dieu.

Dans le Hadith d’Ibn Abbas le Prophète enseigne à ce compagnon en bas age ces quelques mot : « Ô jeune homme je t’enseigne quelques paroles. Préserve Dieu (ne fais pas de péchés) et il te préservera. Montre de l’attention envers Dieu dans l’aisance et il te prêtera attention dans tes difficultés. Sache que si le monde entier, humains et djinn, te veulent du bien ils ne t’accorderont qu’un bien que Dieu t’a prédestiner, et saches que si le monde entier, humain et djinn te veulent un mal il ne t’atteindront que par un mal que Dieu t’a prédestiné. Les plumes sont levées et l’encre est sèche. »
Un enseignement qui ancre l’omniprésence de Dieu dans le cœur de l’enfant dans une optique qui rassure et une relation de complicité et d’amour que l’enfant pourra développer à la lumière du modèle qui l’inspire. Ici c’est le Prophète

vendredi, avril 13, 2007

INTERVENANTS :
•Stéphanie LADEL ( Cadre éducatif ,Grenoble)
•Karima CHADI ( Écrivain ,Paris)
•Dr Khadija CHIKH ( Psychologue ,Lyon)
•Dr Farouk EL HAOUZI (Conférencier ,Grenoble)
•Farid SLIM (Responsable associatif , Chambéry)

.Houssine OUMMALI( Responsable PSM, Lyon)


Résumé de la journée:
Ce fût une trés belle journée, le soleil était au rendez-vous , les intervenants aussi. Mais le grand absent c' était le publique, environ 60 personnes ont pu en profiter de ce sujet capital. Nous avons fait diffuser l' information par la radio, l' internet , les marchés et les mosquées mais peu de personnes se sont mobilisées.
Enfin les échanges étaient trés enrichissants, et on nous avons été surpris de cette proximité des intervenants avec le publique. Des détails intimes s'exposaient, tout pour résoudre les tracas de la vie quotidienne.
nous allons afficher chaque intervention dans ce blog.
il y a aussi des vidéo sur le site de psm voici le lien
http://www.psm-enligne.org/index.php?option=com_docman&task=cat_view&gid=194&Itemid=46.

Table ronde 1: L'éveil spirituel de l'enfant
a) La prime nature (Houssine OUMMALI)

b) Éveil spirituel de l'enfant (F.ELHAOUZI )

c) Les voies de l'accomplissement (K. CHAHDI )

mardi, avril 03, 2007

Houcine OUMMALI (1/6)
Journée thématique sur l' enfant au coeur de nos priorités,
1ère table ronde , l' éveil spirituel de l' enfant,
1er sujet: LA PRIME NATURE "FITRA" DE L’ENFANT

L’adulation de la vie présente prend des proportions incommensurables dans nos sociétés actuelles. La place qui lui est faite à travers les média, la littérature, le cinéma, l’économie, la politique a de quoi nous inquiéter sur le devenir spirituelle de l’homme. Pourtant ce dernier est programmé à ne pouvoir connaître La Paix intérieur, le bonheur, l’équilibre que dans le souvenir permanent de son rendez-vous avec son Créateur. Dans Son immense Miséricorde, Dieu a enrichi l’homme d’une nécessité salvatrice : Le besoin inhérent d’aimer, d’adorer, de s’en remettre à Dieu. Ce don inestimable est inscrit dans le patrimoine « génétique » spirituel de l’homme. Quel don ! Quelle richesse ! Quelle merveille ! Ce don c’est la Fitra[1]

« Dirige tout ton être vers la Révélation de Dieu telle est la nature que Dieu a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création de Dieu -. Voilà le Message de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas. » (Coran - Les Romains)


Ô homme souviens toi,

L’amnésie neurologique est terrible mais l’amnésie spirituelle est fatale. Souviens toi Ô homme de ce pacte originel passé avec ton Seigneur. « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : “Ne suis-Je pas votre Seigneur ? ” Ils répondirent : “Mais si, nous en témoignons...” - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : “Vraiment, nous n’y avons pas fait attention” (sourate Al A’raf, verset 172). Préserver la mémoire spirituelle de l’homme passe par la préservation de la prime nature « Al Fitra » chez l’enfant. Ce don précieux a tantôt fait de l’homme, quand il a su le préserver un être si bon, si clément, un formidable gestionnaire de la vie sur terre, une miséricorde envers son prochain et un être plein de reconnaissance envers son Créateur et tantôt une créature démoniaque semant la corruption sur terre et sur mer. Adam, le premier homme (que La Paix soit sur Lui), a préservé et transmis cette Fitra à ses enfants mais, tous n’ont pas pris soins de ce trésor. C’est pourquoi Dieu a envoyé à travers l’histoire de l’humanité des Messagers chargés d’éveiller et de réveiller La Fitra qui sommeille en chacun de nous. Puis, après la clôture de La Prophétie, cette mission a été donnée aux spécialistes de l’amnésie spirituelle parmi les héritiers du Prophète. On comprend d’autant plus la place qui est faite aux parents en Islam. En effet ce sont eux qui sont en premier lieu les responsables de la préservation de ce patrimoine chez l’enfant. La mère a le rôle fondamental dans cette transmission c’est pourquoi elle est dotée d’un lien privilégié avec l’enfant et d’une sensibilité innée incroyable. Mais, les gens ne sont pas tous conscient de leur responsabilité. Et à cette inconscience vient s’ajouter l’état de la fitra de chacun reçu en héritage des générations précédentes. Comme la malformation physique peut être la conséquence de l’état des gènes transmis, la décadence de l’homme et son amnésie du pacte originel sont les conséquences de la dépravation de cette Fitra : « Les vices partent d'une dépravation du cœur »[2]. Préserver la fitra chez l’enfant c’est préserver l’homme de demain, c’est préserver l’humanité de cette amnésie spirituelle.


Le choix de la fitra

Durant le Voyage de l’ascension du Prophète dans les cieux, deux coupes ont été présentées au Prophète, l’une contenant du vin et une autre du lait. Il choisit le lait et l’archange Jibril lui dit : ’ tu as choisi la Fitra, telle est la position naturelle de ta Communauté. ’Le cœur du Prophète étant le plus préservé, il a choisi la ce qui symbolise la fitra. Le Messager de Dieu nous enseigne que : « Chaque enfant qui vient au monde naît dans la Fitra (l’Islam), se sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un adorateur du feu. » Le Messager de Dieu a également dit rapportant de son Seigneur : « J’ai créé tous mes serviteurs monothéistes, alors, les diables sont venus à eux et les ont détournés»

Comprendre la fitra de l’enfant c’est le préserver
En méditant les attitudes du Prophète envers les enfants, on constate le souci permanent du Prophète de préserver la fitra de l’enfant et de la développer. Sa pédagogie envers les enfants est d’une profondeur incroyable. Elle révèle sa connaissance et sa compréhension des dimensions dans laquelle évolue l’enfant. Il est maître dans l’art de préserver la prime nature de ce futur homme responsable. Les attitudes pédagogiques du Prophète révèlent un souci permanent du devenir de la fitra de cet enfant. Et ce sont nos réactions, nos décisions, la nature de notre rapport avec l’enfant qui font que l’on préserve la fitra chez lui ou bien on la perverti.

Quelle est notre vision du monde de l’enfant ?

Pour certain le monde dans lequel évolue l’enfant c’est le monde des adultes en miniature, pour d’autre c’est un monde énigmatique plein de défi et de difficultés et d’une complexité inimaginable. Mais le Prophète ne montre qu’il n’en est rien, c’est au contraire une étape de la vie particulière ou la fitra est intacte, ou le souvenir du pacte originel est encore frais, ou l’enfant est sur le bon départ et la bonne lancé et que se sont les parents qui le déroutent ou bien lui assurent la continuité sur cet élan providentiel.


Voici quelques clefs, qui peuvent nous aider à pénétrer dans le monde de l’enfant pour mieux comprendre sa fitra et mieux la préserver.


1. L’enfant est une être sain par essence et non un sujet éducatif perverti à la base qu’il faut corriger
« Chaque enfant qui vient au monde naît dans la Fitra » Les parents doivent avoir la certitude que leur enfant vient au monde doté de tout ce qu’il lui permet de suivre le Vrai Chemin qui mène à la réussite éternelle. que Dieu a tout donné à cette enfant pour qu’il puisse mener une vie saine et réussir sur le Chemin de Dieu. Ne pas concevoir la fitra comme cela, c’est partir du mauvais pied dans le long chemin de l’éducation. L’intervention parentale est à la base est une intervention de développement de la fitra et non de correction. C’est une aide que l’on apporte à l’enfant dans le développement de ces capacités. Toute fautes provenant de l’enfant c’est nous qui en sommes responsable (parent en premier lieu). Le souci permanent de préservation de la nature originelle de l’enfant est un facteur éducatif pour les parents eux même. En effet, au lieu de se focaliser sur ce qu’il y a à corriger, il se soucient de plus en plus de ce qui a été la cause de leur échec à comprendre la nature de leur enfant.



2. La notion de devoir chez l’enfant passe par le canal du plaisir et non par celui de la douleur.


Dieu ne considère pas l’enfant comme un être responsable étant donné que ses facultés physiques, psychologiques et spirituelles n’ont pas encore atteints leur maturité. Cette notion fondamentale nous permet de comprendre et de respecter les différentes étapes de son développement. Comment alors faire pour transmettre la notion de devoir à l’enfant ? Le Coran nous apprend qu’elle passe par le même canal que celle de l’adulte à la différence qu’elle évolue avec la nature de l’aspiration de chacun. Ce canal chez l’enfant, c’est le canal du plaisir lié à la récompense. L’incapacité à transmettre la notion de devoir par le canal approprié, entraîne souvent des réactions, de la part des adultes, qui portent atteinte au bon développement de cette fitra : Réactions excessives, exigence voir injustice…. C’est pourquoi il est capital pour les parents de cultiver en eux même les différentes vertus de la foi : L’Amour, la Miséricorde, la patience, la longanimité. Les réactions d’autorité, de colère, de menaces punitives révèlent avant tout un déficit en vertus pieuses, en sagesse mais surtout de pédagogie. Le Prophète a toujours puisé dans la miséricorde pour transmettre un devoir avant d’user des autres moyens pédagogiques. Que La Paix et La Bénédiction de Dieu soient sur Lui, La Miséricorde a pris le dessus sur le reste : « Et Nous ne t’avons envoyé que comme Miséricorde pour Les Mondes ».


Satisfaire ses désirs c’est le préserver de toute frustration

Pour un bon équilibre de l’enfant et un développement naturel, le Prophète veillait à ne pas aller à l’encontre de la fitra de l’enfant. Il respectait les penchants naturels de l’enfant même dans les situations les plus inimaginables : certains adultes pensent qu’agir ainsi c’est prendre le risque de « gâter » l’enfant. Mais le véritable sens de ce mot nous permet de comprendre l’origine de cette crainte : gâter : c’est traiter (un enfant) avec une faiblesse et une indulgence extrêmes, qui risquent d'entretenir ses défauts. Satisfaire les besoins naturel de l’enfant et éviter de le frustrer tout en liant cela au devoir et au bien et non pour entretenir une déviance et un défaut ne perverti nullement l’enfant. La réussite des méthodes pédagogique par le jeu trouve là son fondement. La pédagogie de satisfaction dont usait le Prophète avec l’enfant avait également un rôle de valorisation de celui-ci. Il ne dénigrait pas les enfants à cause de leur âge mais au contraire attachait de l’importance à leur présence et les mettait en valeur. Un verre (rempli d’eau ou de lait) fut apporté au Messager de Dieu qui en but, tandis qu’à sa droite était assis un garçon qui se trouvait être le plus jeune parmi tous ceux qui étaient présents. De l’autre côté, à sa gauche, se trouvaient des gens âgés. Le Prophète demanda à l’enfant : « Ô jeune homme! Me permets-tu de donner le restant du breuvage aux personnes âgées d’abord? » Le garçon répondit : « Ô Messager de Dieu! Je ne donnerai la priorité à personne sur moi pour ce qui est de boire le restant d’un breuvage que tu as entamé. » Alors le Prophète le lui donna. (Sahih Boukhari))



3. Le temps chez l’enfant est un temps psychologique et non le temps conventionnel social

Le temps consacré aux enfants n’est pas un temps perdu pour les parents si ces parents comprennent que leur enfant les aide également à approfondir leur compréhension de l’être, mais également à cultiver en eux d’autres vertus indispensable pour le cheminement vers Dieu telle que l’endurance, l’amour dans la peine et la douleur comme dans la joie et le bonheur et bien d’autres. Il est évident que la notion du temps chez l’enfant n’est pas la même que celle qu’en ont les adultes. Le temps chez l’enfant est un temps psychologique et non le temps conventionnel social. Le temps chez l’enfant est lié à la douleur et au plaisir. Comprendre le rapport de l’enfant au temps c’est comprendre sa psychologie et sa personnalité d’enfant. Pendant les moments de jeux, le temps est comme figé dans l’esprit de l’enfant. Le Messager de Dieu que La Paix et La Bénédiction de Dieu soient sur Lui, entrait facilement dans cette dimension au contact des enfants. Il ne brusquait jamais les enfants dans leur jeu mais y pénétrait avec eux dans une harmonie et une connivence qui déroutaient ceux qui en étaient témoins. Il lui arrivait souvent de jouer avec son petit fils en lui montrant sa langue en la faisant bouger de droite à gauche et de gauche à droite, l’enfant amusé, essayait de l’attraper. Il lui arrivait à la vue d’un de ses petits enfants de courir dans tous les sens pour l’attraper sous le regard amusé des compagnons. C’est un rapport de douceur et de miséricorde, de compréhension et de respect pour cet être à la fois si beau et si fragile. Même la prière n’était pas une raison pour brusquer l’enfant dans son jeu, même cette adoration n’était pas une raison pour le frustrer ou pour lui manquer de douceur. Un jour Il priait, et son petit-fils Al Hassan se jucha sur son dos alors qu'il était prosterné. La prosternation se prolongea. Interrogé par l'un de ses compagnons, il dit : "Mon enfant est monté sur mon dos et j'ai détesté le bousculer." Lorsqu'il entendait les pleurs d'un enfant, il allégeait la prière par miséricorde pour l'enfant et sa mère. Le Prophète nous apprend à être conscient du rapport à avoir avec la dimension du temps chez l’enfant. C’est pourquoi il ne faut pas les brusquer en les sortant d’un jeu de force et brusquement mais les prévenir quelques minutes avant la fin du jeu et anticiper leur demande concernant leurs besoins. Le Prophète dit : « Parfois, je commence une prière avec l’intention de la prolonger, mais lorsque j’entends les pleurs d’un enfant, je l’écourte car je sais que les pleurs de cet enfant troublent sa mère. » (Boukhari).
[1] La fitra : est un terme arabe qui fait référence à la nature primordiale de l'Homme en Islam état de nature; prime nature, innéité de l’Homme.

[2] La Bruyère

mercredi, février 07, 2007


Qui est L' Ouverture ?

Une association crée depuis 1996 et qui par diverses activités culturelles , intellectuelles et ludiques , orientent les jeunes loin des inspirations délinquantes.

lundi, février 05, 2007



Il est coutume à Saint Etienne de fêter dignement l' Aïd el kebir , les représentants de l' Association l' Ouverture , remercie la partipation de Big Burger, librairie el Qalam, Mémorient, Carnot Voyage, France Voyage , la Maison Laraba ,

et vous souhaite:

" M' broke awasher, Aïdkom moubarak, takabale mina wa minkom" Amine.

dimanche, février 04, 2007

Plasmodie du coran

l' Animateur

Un accueil trés chaleureux, un publique enthousiaste et
nombreux environ 600 personnes !!!

Stand maquillage

Un Groupe de chant Exceptionnel


Les comédiens s' affirment!

le spectacle de Kun fu représenté par le Dojeau de Saint Etienne, à brillé comme ses médaillés.



Démonstration de Sabre

Les Passants, époustouflant!!! leur spectable : Overdose.

Concours des enfants


La chorale de l' Ouverture , fait ses débuts, regroupant les talents des trois classes d' école arabe.


Pour Cloturer ce moment de Fête, le groupe de l' Ouverture termine par une prestation espoustouflant.